Le Clown est un vecteur de découverte, d’exploration, d’expression et de libération de soi. Et comme tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime, fait des nœuds, crée des tensions à l’intérieur et à l’extérieur, faire du Clown régulièrement, c’est bienfait pour toi !! ;o)
Faire du Clown, c’est oser briser les chaînes de ses habitudes, de ses réflexes conditionnés et de ses croyances, c’est se laisser délicieusement surprendre, c’est partir avec extase à l’aventure, au-delà des frontières de sa réalité quotidienne, et c’est aussi découvrir et explorer le monde avec le regard neuf et émerveillé du nouveau Nez …
Foi de Clown, le Clown est bien plus grand que toi ! Sur scène, ce n’est pas toi qui tiens les rennes, c’est lui qui t’emmène !
Définition du Clown théâtre par Wikipédia :
« Le clown théâtre peut être considéré comme du théâtre d’improvisation, mais plus axé sur les sentiments, sur ce que ressent réellement l’individu, ou plutôt, le clown. Pour l’expliquer clairement, il faut passer par la présentation des trois strates de « comportement de l’individu » (faute de meilleure appellation).
Il y a le « je », celui de tous les jours, celui que nous sommes naturellement, avec la famille ou les amis. Celui qui vit les choses avec sa personnalité, son métier, son âge son ressenti juste. Il y a l’acteur, vous ; qui jouez un autre. Puis il y a le clown. Le clown est la partie de vous qui n’est pas visible socialement. Il est là, il ressent les choses que vous vivez mais ne le dit pas, parce que vous ne le laissez pas s’exprimer. Il serait peut être trop excentrique, excessif, colérique, etc. C’est un diamant brut qui n’a pas été façonné par la société, qui réagit à sa manière; singulièrement. Contrairement à vous qui avez des tabous, une idéologie, une éthique, une morale, la politesse, et les interdits à respecter. Lui il peut tuer, il peut cracher, il peut roter, il peut aimer comme jamais vous n’avez aimé.
Avec des mots cela peut sembler schizophrénique, je comprends. Mais une fois qu’on chausse le nez et qu’on vient sur scène on comprend ce que cela signifie: « être clown ». Peut être le mot clown n’est pas le mieux adapté à la situation, à cause de toutes ses connotations plus ou moins péjoratives dans l’oreille d’autrui.
Comme nous le disions, il porte un nez rouge, certes, mais n’est pas là pour faire le « guignol ». Il peut être dépressif, colérique, dégoûté, heureux, amoureux … Ou tout en même temps. Il s’appuie sur le public en lui donnant à voir ce qu’il ressent, il a besoin de ce public pour exister, sinon il n’est rien. Le clown ressent, contrairement à l’acteur qui peut seulement faire semblant de ressentir. S’il est avec un autre clown, il montre ce que ça lui fait d’être avec lui, comment il le vit. Et le renvoie au public. D’ailleurs, en tant que public, rien n’est plus jouissif qu’un clown sur scène qui nous montre ce qu’il a en lui par un simple regard. Pour qu’on sache où il en est, en lui. Lorsqu’il ne nous regarde pas, il ne nous emmène pas dans son univers. Mais ces regards publics sont des automatismes, au fur et à mesure le clown se rend compte qu’il a besoin de regarder son public pour interagir avec lui si nécessaire. »